
Et si dans notre société le design avait un autre rôle que celui qu’on lui attribut ? Un rôle plus bienveillant, plus chaleureux, et surtout moins problématique.
À la suite de la rédaction de mon article, la conclusion est sans appel. Le design est pernicieux.
La société de consommation et le marketing amènent les designers dans une position complexe et problé- matique. Entre enjeux économiques, pollution écologique et visuelle ou encore haine et violence. Les sujets sont nombreux et le designer se voit souvent finalement perçu comme bouc émissaire.
Et s’il était enfin le temps de rendre le design plus positif ? Quels sont les moyens d’actions concrets ?
C’est dans cette démarche de questionnement que s’initie mon projet.
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Mélange d’indécision et de générosité, il m’est souvent compliqué de choisir un et unique sujet.
La diversité des problématiques que le designer et la société rencontrent ainsi que leurs intérêts tout autant pertinents les uns que les autres, n’ont fait que complexifié ma démarche.
L’écologie est un sujet important et majeur. Mais il a déjà été traité de nombreuses fois.
Les enjeux économiques du marketing sont difficiles à aborder pour permettre au designer de se positionner. Mais qu’est-ce que mon projet aurait à apporter sur le sujet ?
La pollution visuelle, l’incitation à la surconsommation au travers de la publicité…
Les mouvements anti-pub méritent plus d’attention, mais traité ce sujet en tant que graphiste serai contradic- toire et sûrement mal perçu.
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La haine et la violence grandissant de jours en jours…
Voilà un sujet peu abordé et sur lequel un designer peu avoir un impact !
Bien évidemment, ma démarche se devra de respecter les autres sujets.
Donc éco-conception, accessibilité au plus grand nombre et démarche inclusive seront à ne pas négliger et seront une grande partie de ma problématique pratique.
Afin d’éviter tout enjeu économique, le commanditaire de mon projet sera une association à but non-lucratif, ou auquel les hypothétiques bénéfices seront redistribués.
Étant tous connectés chaque jour sur les multiples réseaux sociaux, et ceux-ci n’ayant pas forcément un impact positif sur nos vies (harcèlement en ligne, scroll infini, déconnexion au monde,…)
La conclusion logique qui s’est offerte à moi est la création d’une nouvelle plateforme. Afin de traiter le sujet à son origine et d’être le plus accessible et plaisant au plus grand nombre, tout en connaissance qu’il s’agit de nos nouvelles habitudes et routines technologiques.
Il faut retourner le problème dans son propre environnement.
Le concept de cette application: partager au monde, des bonnes actions à faire chaque jour, partager ses idées, ses intentions, ainsi que des idées de supports de communication imprimpables ou rélisable à la main.
Le design doit maintenant être bienveillant et prendre soin.
La notion de «care design» (souvent utilisé en design d’objet, le produit est conçu pour prendre soin de l’usager), est à mettre en avant dans le domaine graphique à présent !
Il est temps de rendre au design sa bienveillance et d’utiliser nos connaissances pour inciter au respect, la bienveillance, le partage, la serviabilité, la tolérance, la charité, la générosité…
